Résidence – Djazia Satour
Résidence de création à la Gare du Coustellet
Du 31 mai au 4 juin 2021, la Gare de Coustellet accueille la chanteuse franco-algérienne Djazia Satour et son pianiste, Pierre-Luc Jamain ainsi que les techniciens : Fabien Daïan (lumières) Nicolas Matagrin (son).
Après quelques galops d’essais en 2019 en première partie d’Arthur H qui lui offre un passage à l’Olympia, le duo décide de poursuivre l’aventure scénique autour de l’album Aswât (Des voix) avec un tout nouveau spectacle mis en musique sous une forme intimiste et minimaliste.
Après la sortie de son album Aswât (Des voix), Djazia Satour a assuré plus de 70 concerts en France et à l’étranger. L’artiste explore, dans une veine subtile et personnelle, l’héritage musical algérien. On reconnaît dans ses compositions originales les influences les plus actuelles, empruntées notamment à la folk indie et au groove d’une pop pétillante. Cependant, l’inspiration s’infléchit de façon marquée vers les genres traditionnels qui ont bercé ses premières années.
Crédit photos : ©Yannick Siegel et ©Christophe Dehousse
Les textes, écrits par son parolier de toujours, évoquent sur un ton à la fois intuitif et distancié les thèmes de la dépossession, de l’exil et de l’errance (Ida, Taleb Laman, Chouf Elil), en appelant à la mémoire et à l’amour qui avivent la nostalgie des lieux désertés et des gens disparus (Souâl, Loun Liyam, Yama Tal). Ce sont autant de voix qui répercutent le tumulte du monde, dont La mélodie des vents (Neghmat Erriah) entrelace « les cris et les lamentations ». Elles ne pouvaient donc mieux s’exprimer aujourd’hui qu’en arabe, langue d’écriture de toutes les chansons.
En 2021, l’artiste prolonge l’aventure scénique de cet album avec un tout nouveau spectacle qu’elle choisit de mettre en musique sous une forme intimiste et minimaliste. Affirmant toujours sa singularité par la présence d’instruments traditionnels, c’est avec le bendir (percussion maghrébine) que la chanteuse accompagnera son chant, en duo avec son pianiste, Pierre-Luc Jamain.