À écouter : l’émission Ouste ! du 20 novembre

À écouter : l’émission Ouste ! du 20 novembre

L’équipe de Ouste ! était en direct et en public le 20 novembre sous le chapiteau de la Bourguette, invitée par ZimZam. Autour du plateau étaient réunis ZimZam, Les Sons du Lub’, Les Nouvelles Hybrides, Le K’fé Quoi, le Grand Ménage pour parler du soutien que toutes ces structures apportent aux créateurs en les accueillant chez eux.


Tous nos invités de ce soir-là ont un point commun : à travers leur structure, ils proposent d’offrir aux artistes des conditions favorables et privilégiées à la création.
Ainsi, l’artiste peut créer sans entrave, s’inspirer du lieu qui l’accueille, de son environnement et des gens qui le peuplent, sans avoir à se soucier des questions logistiques et matérielles : ZimZam, le Kfé Quoi, les Sons du Lub et Nouvelles Hybrides, le Grand Ménage sont des résidences d’artistes.
Grâce à elles, le rêve devient réalité.

Car créer c’est du temps. Il faut imaginer, concevoir, écrire, chercher, rechercher, répéter, recommencer mais aussi s’informer, rencontrer des experts, des techniciens, d’autres artistes…

Si au départ les résidences d’artistes concernaient essentiellement les auteurs littéraires et les plasticiens – on pense entre autres à la Fondation Maegh à Saint Paul de Vence -, elles s’adressent aujourd’hui à toutes les disciplines artistiques.
Bien sûr les Scènes Nationales, les grands théâtres, les lieux culturels importants accueillent de nombreux artistes pour des résidences d’écriture ou de création. Mais de plus en plus de petites structures privées, des communes, des entreprises même, amènent les artistes au plus près des paysages et des populations pendant leur temps de création.

Accueillir des artistes pour une résidence de création, c’est d’abord mettre à la disposition de ces artistes les moyens, techniques, financiers, le temps, la tranquillité, nécessaires pour permettre un travail artistique. Ce sont souvent ces moyens qui vont faire la différence. Financier déjà, car les artistes sont payés durant ces résidences, c’est une reconnaissance de leur métier de créateur, mais aussi des moyens techniques qui sont parfois difficiles à rassembler pour une petite compagnie ou un groupe de musiciens.


Photos : Anne Barroil

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